Témoignages

programme erasmus

espagne, université de saint-jacques-de-compostelle

Camille, 22 ans, Master 2 EMLex :

Pourquoi l’ Université de Saint-Jacques-de-Compostelle ? Mon choix s’est porté vers l’Espagne car c’est un pays qui m’attire depuis longtemps et que j’ai toujours eu envie de visiter. J’avais pour volonté de connaître une nouvelle culture, un nouveau pays et le visiter ainsi que d’approfondir mes connaissances dans une langue que je parlais déjà (l’espagnol). Durant ma mobilité j’ai suivi des cours enseignés en anglais de lexicographie.

Des conseils pour un mobilité future ? Mes conseils pour les étudiants qui effectueront une mobilité les semestres prochains c’est de ne pas hésiter à partir en mobilité car c’est une expérience qui apporte que du positif, tant du point de vue personnel, que professionnel. C’est en expérience unique, qui sera impossible d’oublier. Pas besoin de partir à l’autre bout du monde, même dans un pays frontalier de la France comme l’Espagne, que l’on s’imagine connaître parce qu’il est proche de nous, mais 6 mois dans ce pays permet d’en apprendre encore plus sur le pays et d’avoir un sentiment de dépaysement.

italie, université de milan

Agathe, 21 ans, L3 Information et Communication :

J’ai choisi l’Italie car j’avais commencé l’italien au lycée mais n’avais jamais eu l’occasion d’acquérir un réel niveau. Faisant du mannequinat, la ville de Milan était également intéressante pour poursuivre mon activité dans une des capitales mondiales de la mode (la photo ci-contre est issue d’un Showroom où j’ai été modèle pendant la Fashion Week de Milan).

Mon meilleur souvenir à Milan est probablement la soirée bar-billard-resto indien que j’ai passé avec mes amis de l’université (Jules, camarade de l’UL et Magnus, étudiant Erasmus norvégien). Mais tous les souvenirs qui incluent des pâtes, des pizzas, des cocktails ou des cappuccinos sont bons (Italie = Gastronomie).

Ma difficulté principale était clairement l’adaptation à la vie en collocation (avec 4 italiens) qui n’était pas facile. Vivant seule à Nancy, je n’ai pas apprécié partager mon espace de vie avec d’autres êtres humains. J’ai également été victime de discrimination en tant que française (uniquement dans des tabacs points relai) où on m’a remballé et parlé méchamment en italien sans effort de compréhension face à mes difficultés notoire à m’exprimer dans la langue au début. Et oui, la langue a été une difficulté au début, malgré ma bonne volonté à pratiquer un maximum, c’était un poids constant et stressant de tout le temps devoir réfléchir à ma phrase avant de pouvoir la dire, puis bégayer en la disant. Mais à force les mots venaient plus naturellement, et vivre en colocation avec des locaux était un grand + qui m’a permis de pratiquer avec des personnes proches plutôt qu’avec des inconnus. Donc au final c’était un mal pour un bien.

Mon conseil est donc que si vous cherchez à vous améliorer dans la langue du pays (si ce n’est pas la langue d’enseignement de vos cours), mettez-vous en colocation avec des locaux (ce qui est souvent laissé au hasard et donc difficile de le prévoir), c’est là qu’est la vraie immersion. Parce que ce n’est pas suffisant d’aller au restaurant et au supermarché pour pratiquer la langue du pays, il faut être confronté au quotidien à des natifs et leur parler plusieurs fois par jours pour que ça rentre.

Voilà, en espérant que ça vous servira !

italie, université de padoue

Lola, 21 ans, L3 Sciences de l’Éducation :

Padoue est une ville merveilleuse ! Chaque coin de rue est une surprise, qui prend la forme d’un bâtiment historique, d’une basilique, d’un parc fleuri… C’est une ville connue et reconnue pour ses universités, ayant accueilli Galilée par exemple mais aussi la première femme diplômée au monde : Elena Lucrezia Cornaro Psicopia. Padoue est très bien desservie : il est possible d’aller en train / bus presque partout. En huit mois, j’ai eu la chance de visiter Florence, Naples, Rome, la Sicile, Vérone, Milan et bien évidement Venise.

Je suis en colocation avec une péruvienne et une danoise, et mes meilleurs amis sont allemands, italiens, espagnols et français. Je trouve cet environnement tellement stimulant pour apprendre ou approfondir les langues ! Il y a une association Erasmus ici (qui est d’ailleurs aussi présente en France mais je ne le savais pas) qui organise des événements, des rencontres etc. C’est donc très facile de se faire des amis provenant des quatre coins du monde !

Cette année a été très enrichissante sur plusieurs points : j’ai eu la chance de découvrir une approche différente de mon domaine d’études, j’ai progressé en italien et en anglais, je me sens plus autonome, et j’ai fait la rencontre de personnes extraordinaires avec qui je suis certaine de garder contact ! Nous avons déjà prévu de nous rendre visite dans nos pays respectifs dès que l’on pourra !

Italie, université de rome

Océane, 23 ans, M2 HCP Mondes anciens et médiévaux :

L’aventure romaine demandera un petit temps d’adaptation à ceux qui s’y risqueront mais la dolce vita est un mode de vie qui s’apprend. Aux amateurs de Spritz et de bon vin, de soleil, de monumentalisme époustouflant, de cosmopolitisme et de chaos administratif : rejoignez la Ville éternelle et vous ne serez pas déçus.

Si les dimensions physiques et humaines vous étourdiront un peu au début, vous ne manquerez sans doute pas, après quelques temps, de nouer des liens avec vos camarades italiens à l’accueil chaleureux et avec les innombrables autres étudiants internationaux venus du monde entier. L’offre de formation ne manque pas et il est impossible de s’ennuyer ici, de jour comme de nuit, notamment grâce aux associations Erasmus qui ne cessent d’organiser des événements. Un conseil néanmoins : attention au logement, il faut s’y prendre à l’avance et se méfier des arnaques. Le seul grand risque qu’il restera alors dans votre expérience romaine sera identique au mien, de ne plus vouloir repartir…

Italie, université de salerne

Léa, 21 ans, L3 Histoire de l’Art et Archéologie :

J’ai choisi Salerne car je souhaitais découvrir l’Italie et surtout la Compagnie qui a une histoire très riche.
Je souhaitais approfondir mon niveau en italien et saisir l’opportunité d’étudier à l’étranger.
Le cursus similaire à HAA est la science des biens culturels (scienze dei beni culturali). J’ai suivi des cours d’archéologie, de numismatique et d’histoire de l’art.

Tous se font en italien. J’ai choisi une année d’échange par peur qu’un semestre ne se déroule trop rapidement et j’ai eu raison, je commence à bien m’imprégner de la culture locale et j’apprend à comprendre et parler le cilentain (un dialecte en Campanie).
Pour l’instant, mon meilleur souvenir est le passage de mon niveau 1 de plongée dans son intégralité. Cela m’a permis de m’intégrer rapidement ainsi que de rencontrer de formidables personnes !
Mon conseil pour les futurs étudiants qui partiront en Erasmus, c’est de ne pas hésiter ! La barrière de la langue peut faire peur dans un premier temps mais on apprend très vite et on arrive toujours à se faire comprendre. Être en collocation avec des étudiants aide beaucoup qu’ils soient eux aussi en Erasmus ou pas. Visitez le pays, au moins la région où vous êtes ! C’est une expérience unique qui vous apportera beaucoup !

portugal, université de lisbonne

Ivan, 21 ans, L3 Information et Communication :

Lisbonne est une ville vraiment magnifique et multiculturelle, ce qui permet de rencontrer des gens venant de partout dans le monde. Le Portugal est un pays avec un climat assez agréable et une culture d’un côté similaire à celle de la France mais en même temps complètement différente. Dans cette université, il est important de noter que les professeurs enseignent principalement en portugais donc il faut bien choisir des cours où les professeurs acceptent de parler anglais.
Mon meilleur souvenir : une soirée avec un groupe d’amis, chacun d’un pays différent, dans un bar très typique de Lisbonne. On n’a pas vu le temps passer qu’il était déjà 2h du matin !

Une des grandes difficultés rencontrées était la langue. Malgré le fait que la plupart des portugais parlent anglais, des fois il y avait une barrière de la langue et j’étais obligé de parler en portugais. Une autre difficulté était le système éducatif, malgré que le système de notation soit le même qu’en France (notes de 0-20), le système universitaire est complètement différent : il n’y a que 6 cours et vu que les classes sont d’environ 50 personnes il n’y a pas de différence entre CM et TD ce qui était un peu frustrant parfois. Et finalement, une grande difficulté pour beaucoup d’Erasmus est le logement qui est assez dur à trouver et les prix des chambres en colocation en centre ville sont comparables à ceux de Paris, même si c’est un pays beaucoup plus pauvre.
Un conseil que je donnerai à ceux qui souhaitent partir à Lisbonne, et plus spécifiquement à ISCSP, serait de n’avoir aucune attente comme ça ils ne seront pas déçus et également d’apprendre les bases de la langue portugaise.

Suède, université d’umea

Marion, 22 ans, L3 Psychologie :

Pourquoi l’Université d’Umea ? J’ai choisi ce lieu en raison de la maitrise de l’anglais par tous les suédois, la beauté du pays et son atmosphère tranquille. Je voulais découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles cultures et gagner de la confiance en moi. J’ai donc assisté à des cours enseignés en anglais de psychologie : health psychology, cognitive psychology, developmental psychology, personality psychology. C’était enrichissant de pouvoir découvrir une nouvelle méthode d’enseignements, j’ai pu découvrir un autre style de vie et m’ouvrir au monde.

Des conseils pour un mobilité future ? Mes conseils pour les futurs étudiants en échange : bien se renseigner sur le coût de la vie et le climat (-24°C à Umea en Janvier), réserver son logement dès son admission (premier arrivé premier servi), parler souvent à ses proches lors des premiers temps d’adaptation, participer aux activités de buddy program lorsqu’il y en a pour nouer des amitiés et s’adapter plus facilement, aller vers les autres même si c’est difficile, d’autant plus avec la barrière de la langue. Et surtout, ne pas se laisser décourager même si cela semble effrayant de partir en mobilité.

Meilleur souvenir ? Voir des aurores boréales au lac Nydala

Elodie, 25 ans, L3 sociologie :

A l’origine, je voulais aller dans l’université de Galatasaray, en Turquie. Finalement, le hasard m’a redirigée vers mon troisième choix. J’avais pour ainsi dire pas d’attentes particulières, pas de motivations particulières non plus, même si j’étais évidemment ravie de partir à la découverte d’un nouveau pays. En vérité, je craignais même un peu le froid et la nuit (car en hiver, il n’y a que 3-4 heures de jours).

Meilleur souvenir ?
J’ai deux meilleurs souvenirs. Le premier est d’avoir regardé l’Eurovision avec tous les autres étudiants Erasmus. Moi qui suis l’émission chaque année à la télé, c’était super fun de voir les publics de quasiment tous les pays réunis dans une même salle. Le deuxième, c’est quand j’allais à la patinoire de mon quartier tous les jours. J’avais la glace pour moi chaque matin, je patinais en écoutant de la musique, en plein air. C’était génial, un autre style de vie.
Difficultés rencontrées ?
De nature introvertie, j’ai eu un peu de mal à oser me mêler aux autres. Mais finalement, je me suis fait des amis géniaux, avec qui je suis encore en contact.
Un conseil pour les futurs étudiants en mobilité ?
Osez vous mêler aux autres !

programme BCI

Canada, université du québec à rimouski

Duncan, 21 ans, L3 Science de l’Éducation :

La mobilité dans laquelle je me suis lancé était une mobilité BCI, c’est-à-dire que je suis parti étudier dans l’une des universités du Québec, au Canada, en partenariat avec l’université de Lorraine.

L’aventure a été rude pour moi, il faut le reconnaitre. Les mobilités d’échange ont la particularité de tester votre engagement et votre motivation et je n’ai pas échappé à ce traitement.

Je vous passe les détails des dossiers qu’il a fallu remplir pour être sélectionné au sein de l’université de Lorraine, afin de pouvoir candidater au Québec pour arriver directement à la fin du mois de mai 2022, quand j’ai reçu mon admission pour effectuer une année d’étude complète à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), dans la région du Bas Saint-Laurent, au Québec, par conséquent. Les choses se sont enchainés très vite, il a fallu compléter des dossiers auprès de l’immigration canadienne afin de certifier mon droit de venir étudier. La réunion des documents et l’obtention du Certificat d’acceptation du Québec ainsi que la lettre d’acceptation du permis d’étude m’ont mis dans un grand stress tout l’été.

Cela dit, l’expérience de chacun est différente et je ne peux que vous conseiller à bien vous entourer de vos proches et amis pour supporter le poids administratif, ce que je n’ai pas fait pour diverses raisons. Cela dit, j’ai réussi à rassembler tous les documents, trouver un logement, planifier mon vol en avion etc. peu de temps avant le départ. J’étais donc prêt, malgré mon anxiété, à partir à l’aventure. La suite du témoignage de Duncan ici.

Canada, Université du Québec en Outaouais

Antoine, 20 ans, L3 Histoire :

Ce semestre d’automne 2023, j’étais admis en échange à l’université du Québec en Outaouais. J’ai choisi l’UQO pour l’offre de ses cours, ainsi que son emplacement géographique. Elle se trouve dans la ville de Gatineau, au sud de la province du Québec, à quelques minutes de la province anglophone de l’Ontario et de la capitale fédérale Ottawa.

Mon but était de suivre des cours à l’étranger en science sociale, communication, et relations internationales, mais également de m’engager dans des associations locales et participer à des simulations à caractère politique.

Les cours et la découverte de la culture canadienne et québécoise n’étaient pas mes seuls projets.
Dès mon arrivée en août 2023, j’ai émis le souhait de partager mon voyage et mon expérience à l’étranger avec les étudiants de l’université de Lorraine. Ce faisant, j’ai donc rejoint le journal étudiant de ma faculté d’Histoire, E-Storia Nancy, où je publie chaque mois un article depuis le mois d’octobre au sein d’une rubrique : « À la conquête du Canada ».

J’ai pu y publier ainsi trois articles en octobre, novembre et décembre relatant ma découverte d’Ottawa, mais également ma rencontre avec Greg Fergus, président de la Chambre des communes du Canada, l’ambassadeur du Japon au Canada, Kanji Yamaouchi, ainsi que Monsieur le ministre Tokuru Furuya sur les relations entre le Japon et le Canada par l’intermédiaire de la culture. En décembre 2023, j’ai réalisé ma première interview officielle de diplomates à l’ambassade de Madagascar à Ottawa.

Dans le but de comparer les systèmes politiques français et canadien, j’ai participé à une simulation à l’échelle municipale à Gatineau organisée par l’association des femmes immigrantes de l’Outaouais (AFIO), en présence de Greg Fergus, nouveau Speaker de la Chambre des communes du Canada.

Je me suis, par la même, engagé dans l’association « Parlement Étudiant du Québec » et ai pris part à une simulation à l’échelle provinciale à l’Assemblée nationale du Québec. Il s’agit d’une semaine où 150 étudiants âgés de 18 à 25 ans débattent sur des sujets fictifs et apprennent le fonctionnement et les techniques de négociations parlementaires en partenariat avec l’université du Québec à Montréal (UQAM). En 37 ans d’existence, je suis le premier étudiant non canadien à avoir été sélectionné pour participer à cet événement. Du 2 au 6 janvier 2024, j’étais alors journaliste étudiant du Parlement.

En parallèle de mes interviews et rencontres à caractère diplomatique, j’ai pu voyager et découvrir les villes de Toronto, Montréal et Québec, sans oublier de passer par les Niagara Falls qui sont à découvrir.

Je garde des souvenirs inoubliables de mon échange universitaire au Canada. J’espère que mon témoignage saura vous inspirer à vous lancer dans ce grand projet qu’est la découverte de l’Amérique du Nord.

Si j’avais un seul point à retenir sur le Canada, ce serait que le pays est une terre d’opportunités sans égal qui vous permettra de rencontrer des personnes venant du monde entier.

Marie, 20 ans, Psychologie :

Je me présente : jeune femme de 20ans pour qui la motivation dans les études supérieures commençait à faiblir. Mon objectif professionnel étant clair (et étant un peu têtue), je me suis engagée dans un long processus de recherche afin de trouver une solution pour retrouver goût à mes études : la psychologie.

Ne parlant pas anglais, je pensais que cette option de mobilité internationale m’était impossible. Mais non, avec une mobilité au Canada, aucun besoin de savoir parler une autre langue.

Je me suis donc lancée en pensant vivre une réelle aventure sortant de l’ordinaire. Et ça a été le cas. Mais devinez quoi ? J’ai vécu une encore plus grande aventure : les démarches administratives !

Mise à part ce petit (énorme) inconvénient, partir au Canada n’a été que pur épanouissement. J’ai redécouvert cette passion pour mes études grâce à un système éducatif totalement différent. En effet, celui-ci se concentre plus sur votre implication et votre compréhension que votre compétence à retenir par cœur des notions (souvent oublié 2h après l’examen). Et, outre ce point académique, je me suis redécouverte moi-même. J’ai dû remettre en question tout mon système de fonctionnement en m’adaptant à une culture à la fois très similaire et très différente de la nôtre.

Concernant mon université d’accueil (Université du Québec en Outaouais), je peux vous dire qu’elle est très chaleureuse. L’UQO est une très petite université dans une assez petite ville (Gatineau). Elle n’est donc pas la meilleure si votre objectif est d’avoir toujours de nouvelles choses à visiter. Cependant, elle est géniale pour son côté cocooning et pour le fait qu’elle se situe à 20min à pied d’une région anglophone.

J’espère que mon témoignage vous permettra de commencer cette formidable aventure qu’est la mobilité internationale !

Canada, université de sherbrooke

Arthur, 20 ans, L3 psychologie :

Comment te convaincre de te lancer dans la mobilité internationale ?

Je dirais lance toi ! Tu ne le regretteras pas !

En effet, je me suis lancé dans cette aventure en n’étant sûr de rien, un petit peu par hasard et c’est devenu l’expérience la plus enrichissante de ma vie.

J’ai candidaté pour le semestre d’automne à l’université de Sherbrooke au Québec (à environ 1h30 de Montréal) et à ma plus grande surprise j’ai été accepté.

C’est une université où la bonne humeur règne avec un cadre splendide entouré de verdure et de ruisseaux. Dans celle-ci j’ai pu découvrir l’enseignement « à la québécoise » et qu’est-ce que c’était intéressant ! Effectivement, étant en psychologie, partir dans un pays avec tant d’avance dans l’enseignement est une réelle chance, j’ai découvert des matières que je n’aurais jamais pu étudier en France, une manière d’enseigner qui est active, participative et avec une proximité entre les enseignants et les étudiants.

Alors oui, il y a des démarches administratives, oui, il faut trouver un nouveau logement et oui, il y a 6 heures de décalage horaire mais je peux t’assurer que tout cela est vite oublié une fois que tu seras arrivé.e sur place et que tu seras prêt.e à partir à l’aventure. Une formidable expérience où tu rencontreras d’autres étudiants internationaux (et pas que des Français !) avec qui tu partiras découvrir des parcs nationaux, des monts aux alentours (notamment le mont Orford à 30 min de Sherbrooke), des villes typiquement Nord-Américaine, des saisons à couper le souffle, forcément les paysages enneigés, mais aussi la « Flambée des couleurs » en automne et bien sûr des soirées typiquement québécoises. En effet la vie étudiante à Sherbrooke est vraiment top grâce à ses soirées de « 5@8 » directement sur le campus qui réunissent tous les étudiants de toutes les licences. Tu rencontreras aussi pleins d’étudiants québécois qui t’en apprendrons plein sur leur culture et leurs expressions !

Je pense que l’opportunité de faire un échange est une chance extraordinaire, qui te feras grandir, mûrir et qui t’en apprendras beaucoup plus sur toi-même.  

C’est une expérience qui te fera sortir de ta zone de confort et te motiveras à faire plein d’activités, tellement que tu ne voudras plus revenir.

Comme une image vaut mieux que milles mots, en voilà quelques-unes ici

Lila, 20 ans, L3 Sciences du Langage :

Salut à toi qui es tenté.e par la mobilité internationale !
Suite à quelques périodes de doutes, nous nous sommes lancées dans la réalisation de nos dossiers de candidature pour le Québec (province francophone du Canada) ! Nous ? Une amie, elle aussi en L3 de Sciences du Langage, et moi-même. Du haut de nos 20 ans, nous avons estimé inespéré cette opportunité de s’envoler pour une autre université, à la pédagogie différente, à la culture pleine de nouveautés, à la langue si proche et pourtant si riche en particularités.

Quoi de plus formateur que d’être immergées dans un nouveau système linguistique pour nous, linguistes en herbe ?
J’ai eu la chance d’effectuer une session d’Hiver (de janvier à fin avril) à Sherbrooke. Ville étudiante et accueillante, elle se caractérise par son campus principal (à deux pas du Mont Bellevue- site de ski et de balades sous les épineux-) regroupant la quasi-totalité des spécialités et par sa filière en développement durable. Ces quatre mois ont été riches en nouvelles expériences ; le tricycle sur glace restera mon meilleur souvenir de cet hiver enneigé !

L’expérience universitaire est unique : elle nous offre des rencontres internationales, des découvertes à gogo -Connaissez-vous la poutine ?-, accomplissement professionnel -Quoi de mieux que de prendre de la distance pour comprendre ses réelles aspirations ?-, mais surtout, nous nous surpassons personnellement.
Tu doutes et n’oses pas écouter cette envie de tester d’autres bancs de fac ? Ne réfléchis plus, fonce ! C’est ton envie qui a raison. Je te souhaite de connaître toi aussi ton « rude hiver québécois » !

canada, université du québec à trois-rivières

Claire, 21 ans, L3 Sciences de l’Éducation :

J’ai eu la chance d’être sélectionnée pour vivre un semestre à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Mes sentiments généraux suite à ce voyage peuvent se synthétiser en quelques mots-clés : bonheur, aventure, découverte, tant sur les plans pédagogiques, que personnels.

J’étudie actuellement en sciences de l’éducation et je voulais absolument m’imprégner de la culture québécoise « révolutionnaire » en termes de pédagogie. Ce n’est pas un mythe : sur ces terres canadiennes, l’enseignement magistral est quasi inexistant et tous les cours sont vécus de façon très pratique, orale, comme si les cours s’apparentaient à de grands débats ouverts.

À travers ces enseignements, on retrouve une valeur de liberté que j’ai tout de suite pu exploiter de façon personnelle en rencontrant québécois et français, tous plus déterminés les uns que les autres à découvrir la nature florissante du gigantesque pays qu’est le Canada…

J’ai eu la chance de visiter des parcs nationaux magnifiques dont celui du Bic qui se situe tout au nord du Québec, en Gaspésie, et qui est tout à fait sublime. Mais gare à vous ! Il nous ait arrivé, lors d’une de nos nombreuses embardées, de « bloquer » notre voiture dans la glace en imaginant, en tant que petit européen naïf, que cette glace n’était en fait que de la neige… La suite du témoignage de Claire ici.

Paul, 21 ans, L3 Géographie :

J’ai été agréablement surpris par la qualité de l’enseignement, la disponibilité et l’accessibilité du corps enseignant. J’ai adoré pouvoir effectuer des stages de terrain en forêt dans deux cours (cela ne vaut que pour ma filière, évidement… !) Ce qui a été le plus enrichissant pour moi, ce sont les rencontres que j’ai pu faire tout au long du séjour, ainsi que les nombreuses activités auxquelles nous avons pu participer.

C’est une expérience sociale plus qu’à la hauteur de mes attentes ! …Sans oublier l’hiver Québécois, qui était pour moi un incontournable et qui a réellement été une expérience inoubliable : la neige, les lacs, les rivières gelées… Nous avons pu profiter des activités organisées par l’UQTR comme de la pêche sur une rivière gelée, du patin à glace tout l’hiver, du ski… Le rêve ! Le plus compliqué dans cette expérience a été les démarches administratives, nombreuses et pas toujours très claires.

Elvire, 22 ans, L3 Sciences du Langage :

Je dirais que partir en mobilité au Canada est une expérience unique : l’intégration au sein de l’Université du Québec à Trois-Rivières s’est bien déroulée pour ma part, les professeurs sont accueillants et les cours qui y sont donnés correspondent tout à fait à ma formation. Etudier dans un autre pays est aussi l’occasion de découvrir la culture, l’histoire, les paysages… Cependant, il faut être prêt à affronter l’hiver à -20 degrés, les papiers administratifs et la longue distance avec la France !

Lorie, 20 ans, L3 Psychologie :

Pourquoi l’Université du Québec à Trois-Rivières ? J’ai choisi cette université tout d’abord parce-que les cours (en français) étaient en lien avec mon orientation professionnelle. De plus, Trois-Rivières est une petite ville qui se situe entre Québec (à 1h30) et Montréal (à 1h40) : rien de mieux pour les excursions. C’est aussi une petite ville typiquement québécoise avec ses maisons, sa population à l’accent québécois, ses coutumes (décoration de Noël, Halloween, etc…).

Motivations à partir : Le continent américain m’a toujours fait rêver, mais le Canada encore plus, surtout la province du Québec. C’est une magnifique région ! A l’automne on peut voir la beauté des différentes couleurs, les différents paysages dans les parcs Nationaux ou même encore voir des baleines à Tadoussac… Puis à l’hiver, c’est un autre paysage tout aussi magnifique et impressionnant par la neige, le froid, les lacs gelés… Partir étudier dans un pays étranger est une expérience enrichissante, ça nous permet de découvrir le pays tout en étudiant, dans un système d’enseignement différent.

Des conseils pour une mobilité future ? Il est important de se renseigner sur le pays, les papiers qu’il faut faire (Permis d’études, Certificat d’Acceptation du Québec (CAQ), passeport…) et les documents dont il faut se munir avant de partir. Pour cela, il ne faut pas hésiter à contacter le Bureau des Relations Internationales (BRI) à l’UQTR qui est là pour répondre aux questions. Et surtout suivre l’actualité sur le site du Gouvernement du Canada, notamment avec la situation sanitaire actuelle. Concernant les logements, il est important de faire les recherches une fois que tu es sûr de partir (Marketplace, Kiji ou sur le site universitaire de l’UQTR) car ça part très vite.

Meilleur souvenir ? Il y en a plusieurs… En voici quelques-uns: voir des baleines, les chutes du Niagara, voyage à Vancouver, à Toronto, match de NBA, les randonnées dans les Parc Nationaux, chien de traineaux, voir un ours, rencontre avec des québécois… Très reconnaissante d’avoir pu vivre cette expérience incroyable !

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